Portrait de l’éleveuse Nicole Zurfluh

Appenzeller Spitzhauben, tacheté d’or et de noir et noir pur
Canards de Poméranie, noirs avec bavette blanche

Art-Arche, Engelberg OW, au cœur de la Suisse

Mon conseil d’élevage pour les membres de la ZUN :

Séparer impérativement une poule en train de couver des autres poules (p. ex. box pour chiens) et marquer les œufs (éventuellement les échanger/sélectionner). Sinon, les autres poules pondent les œufs dans le même nid et cela devient difficile – pour la poule et pour l’homme… Jusqu’à ce que les poussins aient atteint une certaine taille, garder la « famille » séparée du reste du troupeau de poules ! La mère poule vous en remerciera, elle sera ainsi beaucoup moins stressée.

Un autre conseil : entraîne les animaux à venir quand on les appelle. Cela simplifie grandement la vie. C’est un plaisir de voir les plus petits courir – parce qu’ils savent qu’ils vont avoir de la nourriture. Il est alors possible de les rentrer à tout moment de la journée, même s’ils courent librement dans un grand champ. Mais il faut absolument veiller à donner à chaque fois de la nourriture, sinon ils n’y croiront plus et ne viendront plus.

Veuillez noter que : Les canetons ne supportent PAS les coccidiostatiques ! Soyez donc vigilant lorsque vous achetez de la nourriture pour poussins.

Qu’est-ce qui me fascine dans l’élevage de volailles, dans les animaux ?

Je suis fascinée par les coiffes à pointes parce qu’elles sont si autonomes et si robustes. Les différentes couleurs et leur éclat sont également magnifiques et la volaille est pleine de vitalité et de joie de vivre.
Les canards de Poméranie sont si drôles et adorables, ils se dandinent, se trémoussent et courent derrière moi en me faisant rire. En hiver, ils dévalent les pentes enneigées en luge, ils se construisent un toboggan et ils s’amusent beaucoup, ils montent et descendent sans cesse, ça fait rire le cœur. De plus, ce sont de très bons chasseurs d’escargots et de super mamans. <

Mes animaux viennent tous en courant vers moi quand je les appelle, et j’en suis très contente – ils se promènent librement sur une surface d’environ 60 ares (pente raide), si je devais aller les chercher tous, je serais en route « ä protection » !

Je suis fière d’être une conservatrice de ces races et j’espère que les animaux de rente de Suisse retrouveront une grande popularité.